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Le Ministre Ben Gvir vante ses actions face à la violence dans la société arabe, malgré des chiffres alarmants de meurtres

La réponse d’Itamar Ben Gvir après la hausse des meurtres dans la société arabe

Une réalité alarmante sous la supervision d’Itamar Ben Gvir

Au cours des cinq premiers mois de 2025, plus de 100 personnes de la société arabe ont été tuées, ce qui soulève de sérieuses inquiétudes au sein de la population et des responsables politiques. Malgré cette situation alarmante, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a affirmé qu’il était nécessaire que la société lui exprime sa gratitude. En réponse aux questions posées lors d’une session à la Knesset, Ben Gvir a mis en avant ses actions contre la violence, tout en évitant de reconnaître la gravité des statistiques actuelles.

Les réalisations de Ben Gvir

Lors de son discours à la Knesset, Ben Gvir a déclaré : « Nous avons pris des mesures que rien n’avait été fait depuis des décennies ». Il a cité l’ajout de 3 500 policiers et la création de la Garde nationale, ainsi que plusieurs lois destinées à lutter contre la criminalité, y compris la loi sur le racket et la loi relative au contrôle des armes à feu. Selon lui, ces actions ont été cruciales pour attaquer les organisations criminelles responsables de la violence, disant que leur efficacité pourrait être entravée par la perception de la polstart dans la société.

Les critiques de l’opposition

Les réponses de Ben Gvir ont été accueillies avec scepticisme par les membres de l’opposition, notamment le député Naor Shiri du parti Yesh Atid, qui a déclaré : « La seule chose qui pose problème dans votre réponse, c’est la réalité. » Il a souligné que sous le mandat de Ben Gvir, la société arabe avait atteint des niveaux record de violence. Shiri a également noté que les chiffres de la violence actuelle n’incluaient même pas ceux des événements tragiques du 7 octobre.

La question des enquêtes criminelles

En réponse à une question du député et membre du parti Ra’am, Walid Elhujaila, sur le faible taux de résolutions d’enquêtes criminelles dans la société arabe, Ben Gvir a expliqué que seulement 10 % des meurtres avaient été résolus. Il a attribué ce manque de coopération à une culture de méfiance envers la polstart parmi la population arabe, et a souligné l’importance de l’application de la loi dans ce contexte.

Une réponse à l’inquiétude sociale

Face aux critiques grandissantes, Ben Gvir est resté ferme dans sa conviction que ses actions sont bien accueillies par une part de la communauté bédouine, qui lui aurait exprimé sa reconnaissance pour ses efforts. Il a insisté sur le fait que l’application de la loi, y compris la destruction des constructions illégales, devait être perçue comme un bien pour les jeunes générations qui méritent de grandir dans un environnement sans violence.

Conclusion

La situation de violence dans la société arabe reste préoccupante, avec un nombre de meurtres en augmentation. Les réponses et justifications d’Itamar Ben Gvir soulèvent des questions sur l’efficacité des mesures prises et le besoin d’une approche plus inclusive pour traiter les racines de la violence. La société continue de vivre une réalité complexe où les perceptions de la sécurité et de l’autorité sont mises à l’épreuve

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