L’appel urgent de Liri Albeg pour la libération des otages
Un discours marquant lors de la manifestation des otages
Liri Albeg, une survivante de l’enlèvement, a pris la parole ce samedi à Tel Aviv lors de la première manifestation hebdomadaire depuis trois semaines, suite à une pause liée aux hostilités avec l’Iran. Dans un discours émouvant, elle a exhorté les dirigeants israéliens à agir pour ramener chez eux les 50 otages encore retenus à Gaza.
La réalité des familles d’otages
Ayant été libérée de captivité il y a cinq mois, Albeg a exprimé son désespoir face à la situation des otages encore pris au piège. « Cette semaine, j’ai célébré cinq mois de liberté, mais pour mes frères et sœurs, ce sont cinq mois d’enfer », a-t-elle déclaré. Elle a exprimé son mécontentement face à la couverture médiatique focalisée sur l’Iran, arguant que cela a relégué la question des otages au second plan.
Un appel à l’action
Albeg a directement interpellé le gouvernement israélien et le président américain Donald Trump, les incitant à prendre immédiatement des mesures pour négocier la libération des captifs. « Il est temps de ramener tous les otages. Nous ne pouvons pas oublier qu’ils comptent parmi les 50 âmes que nous devons protéger », a-t-elle martelé.
Elle a aussi partagé des détails poignants sur son expérience en captivité, décrivant des conditions inhumaines dans lesquelles elle et d’autres otages ont été détenus. Ces témoignages visent à rappeler la gravité de la situation et l’urgence de l’action.
Une demande de solidarité nationale
En conclusion de son discours, Albeg a adressé un appel solennel aux décideurs : « Vous avez pris des décisions courageuses concernant l’Iran. Prenez maintenant la décision courageuse de mettre fin aux hostilités à Gaza et de ramener nos proches chez nous. » Elle a souligné que tant que les otages seraient retenus, la vie normale ne pourrait pas reprendre pour le peuple israélien.
L’appel vibrant de Liri Albeg a résonné dans la foule, mettant en lumière non seulement l’urgence d’agir pour le retour des otages, mais aussi la responsabilité morale que porte toute la nation à leur égard