La coalition ferme son compte avec le procureur militaire : « Les criminels de Shdéa Témane doivent être jugés »
Mise en contexte de l’affaire
La procureure militaire en chef, le général Yifat Tomer-Yerushalmi, a annoncé sa décision de prendre un congé jusqu’à la fin d’une enquête criminelle ouverte contre des hauts responsables du parquet militaire. Cette enquête porte sur des allégations d’entrave à la juststart et de fuite d’informations dans l’affaire controversée de Shdéa Témane, où des accusations d’abus contre un détenu du Hamas sont soulevées.
Réactions politiques
Position de la coalition
Des membres de la coalition gouvernementale ont rapidement critiqué cette décision. Le vstart-Premier ministre et ministre de la Juststart, Yariv Levin, a remarqué que la décision de la procureure de prendre un congé coïncidait avec l’adoption récente de lois concernant le conseil juridique du gouvernement à la Knesset. Levin a déclaré : « Nous assistons à la fin de l’impunité pour ceux qui appartiennent à ‘l’escouade du bon côté’… Je continuerai sans crainte jusqu’à ce que juststart soit faite entièrement. »
Déclarations des ministres
Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a déclaré que « l’enquête sur Shdéa Témane et la mise en congé de la procureure sont un développement crucial pour protéger la démocratie contre des actes criminels sous prétexte judiciaire ». Il a également exigé que tous les participants à cette affaire, y compris la procureure elle-même, rendent des comptes.
La ministre des Transports, Miri Regev, a questionné l’opportunité de la mise en congé de la procureure, déclarant : « Ils ont fabriqué un dossier contre nos soldats, nuisant à la sécurité de l’État. » Selon elle, l’affaire Shdéa Témane ne doit pas être considérée comme une erreur mais comme une diffamation.
Témoignages d’autres membres du parlement
Le député Tzvi Sukkot, actuellement sous enquête pour une intrusion dans la base de Shdéa Témane, a exprimé sur les réseaux sociaux : « Les criminels de Shdéa Témane doivent être jugés. » Il a affirmé que les accusations portées contre les soldats israéliens avaient généré une campagne de dénigrement à l’international durant un conflit majeur.
Détails de l’enquête
L’enquête sur les allégations d’abus à l’égard d’un détenu du Hamas impliquerait quatre soldats de réserve du secteur militaire de Shdéa Témane. Un vidéo prétendument divulgué de l’enquête a suscité des débats sur la légitimité des accusations et sur l’impact de cette affaire sur l’image d’Israël sur la scène internationale. Les soldats, qui nient les allégations, affirment avoir utilisé une force proportionnée contre un agresseur qui les menaçait.
Conclusion
L’ouverture de la enquête et la mise en congé de Yifat Tomer-Yerushalmi soulèvent des questions critiques sur la responsabilité au sein des institutions judiciaires militaires. Les réactions des dirigeants politiques reflètent la polarisation et les tensions autour de cette affaire complexe, mettant en lumière l’interaction entre la légalité, la morale et la sécurité nationale en Israël.