Célébration de l’anniversaire d’Omri Miran au Kikar HaTahfotim

Rassemblement pour une cause

Des centaines de personnes se sont réunies aujourd’hui, vendredi, sur la place Kikar HaTahfotim à Tel Aviv pour marquer le 48ème anniversaire d’Omri Miran, qui est en captivité par le Hamas depuis 553 jours. L’événement a attiré des membres de la famille ainsi qu’un grand nombre de citoyens, témoignant d’une forte solidarité nationale.

Émotions des proches

Dani Miran, le père d’Omri, a exprimé avec douleur l’absence de véritable célébration : « Nous ne faisons qu’une commémoration de l’anniversaire, nous ne célébrons pas – une fête est quelque chose de complètement différent. » Il a partagé ses sentiments de manque et de désespoir, évoquant comment chaque jour est une lutte émotionnelle. « Chaque matin, je me réveille avec d’autres rêves. Certains jours, je me lève heureux en l’ayant vu dans un rêve, et d’autres jours, je m’éveille avec une grande tristesse. »

L’impact sur la famille

La femme d’Omri, Lisi Miran, a évoqué l’impact du retour des hostilités sur leur vie. Elle a expliqué qu’ils ont décidé de célébrer cet anniversaire différemment, soulignant qu’Omri, un praticien du shiatsu, aurait continué à aider les autres même en captivité. « Nous savons qu’il aide beaucoup de gens qu’il rencontre sur son chemin, et je suis convaincue qu’il fait cela aujourd’hui aussi, » a-t-elle déclaré.

Appel à l’action

Malgré les circonstances difficiles, l’événement a également servi de plateforme pour exiger plus d’action de la part des responsables politiques. Lisi Miran a exprimé son mécontentement face à l’absence de personnalités gouvernementales lors de cette commémoration. « J’ai personnellement invité le Premier ministre et d’autres responsables, mais aucun d’entre eux n’est venu voir le soutien de notre peuple, » a-t-elle regretté.

Un moment symbolique

Après les discours émouvants, un gâteau d’anniversaire a été apporté sur scène, et tous les enfants présents ont libéré des ballons jaunes dans le ciel, créant un moment symbolique de solidarité et d’espoir. La chanson « Aba Sipur » a rempli l’air, marquant une journée de mémoire, de douleur et de résistance pour la famille Miran et pour tous ceux qui œuvrent pour le retour des otages.

Cet événement souligne l’importance de la mémoire collective et le désir de voir les proches rapatriés, renforçant ainsi les liens au sein de la communauté tout en rappelant la réalité déchirante de ceux qui attendent le retour de leurs êtres chers