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« Avigdor Lieberman critique vivement Aharon Barak, le qualifiant de complice de Netanyahou dans la gestion de la guerre à Gaza »

Liberman: « Aharon Barak est devenu un complstart de Netanyahu »

Au cours d’une interview accordée à la chaîne start, l’ancien ministre de la Défense, Avigdor Liberman, a critiqué la proposition d’un système de libération des otages en plusieurs étapes, qualifiant cette approche de « torture ». Il a également dénoncé les tentatives visant à s’opposer à cet accord, affirmant que ces actions allaient à l’encontre de la morale juive et de la sécurité. Liberman a abordé divers sujets, y compris le budget de la défense, la loi sur le recrutement militaire, le procès de Netanyahu et la lutte contre la criminalité organisée.

Fin de la guerre à Gaza

Liberman a exprimé son désir de mettre fin à la guerre à Gaza, qualifiant la situation actuelle d' »inhumaine ». Selon lui, les autorités militaires, incluant le chef d’état-major Ayal Zamer, ont déclaré que la campagne militaire a épuisé ses ressources et que la situation des otages se dégrade. « Nous avons transformé nos soldats en cibles sur un champ de tir », a-t-il affirmé, insistant sur le fait que la stratégie actuelle est motivée par des considérations politiques plus que par des enjeux de sécurité.

Critiques contre la gestion du budget de la défense

Liberman a fait état de son mécontentement concernant les négociations entre l’armée israélienne et le ministère des Finances. Il a proposé une législation stipulant que 8 % du produit intérieur brut (PIB) national soit alloué au budget de la défense, suggérant que le débat sur ce montant devrait cesser. Il a rappelé que les pays de l’OTAN consacrent environ 5 % de leur PIB à la défense et a souligné que la menace iranienne nécessite une réponse adéquate.

Loi sur le recrutement militaire

Concernant la loi sur le recrutement militaire, Liberman n’a pas mâché ses mots, la qualifiant de « loi de l’évasion ». Il s’est engagé à faire en sorte que la prochaine législation sur le recrutement soit une loi universelle, s’appliquant à tous les citoyens, indépendamment de leur religion ou de leur origine ethnique. Il a souligné que cette loi devrait permettre à l’armée de sélectionner les personnes qu’elle souhaite recruter tout en offrant aux autres la possibilité de servir dans des postes civils.

Lutte contre la criminalité organisée

Au sujet de la criminalité organisée en Israël, Liberman a averti que celle-ci représente une menace existentielle. Il a proposé de déclarer guerre à tous les groupes criminels et d’appliquer les mêmes mesures que contre le terrorisme, y compris l’utilisation d’outils de sécurité comme les détentions administratives. Liberman a également suggéré la réouverture de tribunaux militaires pour traiter spécifiquement des affaires liées à la criminalité organisée.

Position sur l’Iran

Liberman a réitéré la nécessité pour Israël de mener des frappes militaires contre l’Iran, affirmant que le pays est en train de réactiver son programme nucléaire. Il a plaidé pour une action rapide avant que l’ennemi ne renforce ses capacités. Liberman a qualifié d’illusoire toute négociation avec le régime actuel à Téhéran, insistant sur le fait qu’Israël ne peut se permettre d’attendre passivement.

Conclusion

Les commentaires d’Avigdor Liberman, ponctués de critiques acerbes envers des figures politiques et des politiques gouvernementales, mettent en lumière les fractures au sein du paysage politique israélien, notamment autour de la gestion de la sécurité nationale et de l’engagement militaire à Gaza. Ses déclarations soulignent un besoin urgent, selon lui, d’unité et de décision ferme dans le cadre des défis que rencontre Israël

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