Démonstration de Benjamin Netanyahu au Tribunal
Déclaration concernant les événements avec Sara Netanyahu
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a témoigné ce matin (lundi) au tribunal de district de Tel-Aviv, déclarant qu’il ne se souvenait pas d’un incident où sa femme, Sara Netanyahu, aurait crié après Hadass Klein. Il a rappelé que leur dynamique était plutôt marquée par des « câlins et des bisous ». Cette déclaration est intervenue à la suite d’une question de son avocat, Me Amit Hadad, liée à des accusations concernant la réaction de Sara Netanyahu après la réception de bouteilles de champagne moins chères que celles acquises par Arnon Milchan.
La relation avec Arnon Milchan
Hadass Klein, l’assistante de Milchan, était au centre de ces allégations. La déposition de Netanyahu portait principalement sur la nature de son amitié avec Milchan, qui, selon l’acte d’accusation, aurait procuré des cadeaux et des cigares en échange du soutien du Premier ministre dans ses affaires personnelles. Netanyahu a soutenu que cette amitié était la raison des cadeaux reçus – affirmant qu’il s’agissait d’une relation amicale et non d’une forme de corruption liée à ses fonctions publiques.
Les termes utilisés pour dissimuler
Le Premier ministre a également répondu concernant l’utilisation supposée de noms codés pour ses cadeaux, tels que désigner le champagne par le terme « soda » et les cigares comme des « feuilles ». Il a précisé qu’il ne s’agissait pas de codes secrets, mais plutôt de désignations humoristiques qu’il utilise encore aujourd’hui.
Réactions et tensions en salle d’audience
Lors de l’audience, Netanyahu a été interpellé par des manifestants extérieurs, dont l’ancien général de brigade Asaf Agmon, qui a perdu son petit-fils dans un conflit au Liban, et Hila Metzger, belle-fille d’une victime enlevée par le Hamas. Les manifestants ont accusé Netanyahu de « mettre en danger des otages pour des bouteilles de champagne ».
Le porte-parole du Likoud, Guy Levy, a réagi en évoquant des pensions militaires, tandis que Metzger a attiré l’attention sur la situation critique des otages restés captifs.
Allégations de manque d’impartialité médiatique
Au début de son témoignage, Netanyahu a également soulevé des préoccupations concernant le traitement médiatique de ses déclarations, affirmant que son affidavit contre le chef du Shabak, Rstartn Bar, n’avait pas été couvert équitablement. Malgré cela, les médias ont largement diffusé son témoignage, qui a continué à susciter l’attention bien après l’audience.
Questions en cours sur le témoignage de Rstartn Bar
Dans son affidavit, Netanyahu a accusé Bar de mensonge au sujet des alertes avant l’attaque du 7 octobre, en lien avec la gestion de la situation à Gaza. En réponse, Bar a réaffirmé la véracité de son témoignage, appelant à la création d’une commission d’enquête pour établir les faits de manière transparente.
Conclusions sur les dépositions judiciaires
Les juges de la Haute Cour ont statué qu’ils n’avaient pas besoin d’examiner les allégations de méfiance entre Netanyahu et Bar, se concentrant plutôt sur les questions procédurales soulevées par les dépôts. Bien que les affidavits aient mis en lumière des événements significatifs, les divergences dans les témoignages nécessitent des enquêtes plus approfondies pour clarifier la situation dans un cadre juridique formel