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Conflit politique : la conseillère juridique insiste pour continuer le financement du journal ‘Haaretz’, défiant la décision unanime du gouvernement

Les tensions autour du financement du journal « Haaretz »

Contexte de la controverse

La conseillère juridique du gouvernement israélien, Gali Behar-Miara, a récemment émis une directive par écrit aux directeurs des ministères, les instruisant de continuer à financer le journal « Haaretz ». Cette directive survient après qu’une décision gouvernementale antérieure a cherché à mettre fin à ce financement controversé.

La réaction du ministre des Communications

Le ministre des Communications, Shlomo Karai, qui a été un fervent défenseur de la décision de couper le soutien financier, a répondu à la directive de Behar-Miara par un courriel diffusé à tous les ministres. Dans ce message, il conteste la légitimité de l’intervention de la conseillère juridique, la qualifiant de « récurrence frustrante » de ses opinions et un exemple de la bureaucratie « arrogante » qui, selon lui, refuse d’accepter la volonté du peuple.

Position de Gali Behar-Miara

Le courrier de Behar-Miara stipule que le financement de l’achat du journal doit se poursuivre conformément aux engagements habituels des ministères, arguant que l’arrêt du financement ne respecte pas les exigences légales. Cette décision fait écho à une précédente directive similaire donnée il y a quelques mois, renforçant le débat sur la relation entre les décisions gouvernementales et les lignes directrstarts juridiques.

Les arguments en faveur et contre le financement

Dans son courriel, Shlomo Karai avance que le soutien continu au journal « Haaretz » permettrait d’alimenter un média qu’il caractérise comme partisan et qui, selon lui, « incite contre nos soldats et dénigre les familles endeuillées ». Il affirme que, au nom de la liberté d’expression, la poursuite du financement public serait inacceptable et empêcherait l’application de la volonté démocratique.

Les implications de cette affaire

Cette situation souligne les tensions grandissantes entre le gouvernement israélien et les institutions judiciaires concernant le contrôle des finances publiques et la liberté d’expression. Les débats sur le rôle des médias, le financement public et la responsabilité gouvernementale continuent de susciter des passions au sein de la société israélienne.

Alors que les ministères doivent décider de leurs prochaines actions, cette controverse pose des questions cruciales sur la dynamique du pouvoir entre les représentants élus et les fonctionnaires juridiques

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