« Peur qu’elle devienne comme Ron Arad » : la famille d’Ofra Kedar Z »L fait ses adieux
La récupérations des corps
Le corps d’Ofra Kedar Z »L, ainsi que ceux de Jonathan Samrano Z »L et du soldat de première classe Shay Levinson Z »L, ont été rapatriés en Israël dans le cadre d’une opération spéciale menée par le Shin Bet et Tsahal dans la bande de Gaza. Cette opération a marqué une étape importante pour les familles touchées par le conflit. Dans une discussion avec le professeur Arieh Eldad et Shay Golden sur 103FM, Inbar Kedar, la belle-fille d’Ofra, a partagé les émotions complexes de sa famille à cette occasion tragique.
Des sentiments partagés
Interrogée sur le sentiment de réconfort que procure le retour d’Ofra sur sa terre natale, Inbar Kedar a exprimé : « Il y a quelque chose de libérateur, une forme de soulagement que notre cercle se referme ». Elle a reconnu que, bien que ce retour n’efface pas la douleur vécue, il apporte une certaine paix. « Nous avons déjà traversé les larmes et la détresse. Aujourd’hui, nous essayons de nous contenir pour le bien des enfants », a-t-elle ajouté.
Inbar a également admis avoir craint que la situation d’Ofra ne s’apparente à celle de Ron Arad, un soldat israélien porté disparu depuis des décennies. Elle a souligné l’importance de s’appuyer sur l’État et l’armée, qui ont travaillé sans relâche pour rapatrier Ofra. « Je n’étais pas préparée à cela, je n’avais rien. Ce matin, j’ai dit à mon mari de rester à la maison ; il était sur le point de partir pour Hatzarim ».
Les souvenirs d’Ofra
Inbar Kedar a évoqué l’un des moments marquants de la vie d’Ofra, mentionnant une fête d’anniversaire organisée en son honneur. « Elle était modeste et ne voulait pas que nous célébrions en grande pompe. Nous sommes venus avec un gâteau et les petits-enfants. Tout ce qui la rendait heureuse, c’était un simple pichet de fleurs en fleur », a-t-elle dit.
Elle a décrit Ofra comme une personne profondément attachée à son kibboutz, Bar’i, et à ses valeurs communautaires. « Elle savait apprécier les petites choses que la vie au kibboutz lui offrait », a-t-elle ajouté.
L’avenir de la famille
En terminant, Inbar Kedar a fait référence à l’importance du kibboutz de Bar’i pour la famille. « C’est un kibboutz spécial et il le restera. Nous prévoyons de rentrer à Bar’i dans un an ou deux », a-t-elle conclu.
Cette déclaration marque le début d’un processus de guérison pour la famille, qui cherche à reconstruire sa vie tout en honorant la mémoire d’Ofra Kedar