Le Maire de Harish Resterait en Détention : « A reconnu certaines accusations, a tenté de faire taire des plaignantes »
Détails de l’Affaire
Le tribunal de première instance de Haïfa a prolongé ce lundi, jusqu’à jeudi, la détention d’Itzhak Keshet, le maire de Harish, suite à son arrestation matinale pour des soupçons d’agression sexuelle, d’entrave à la juststart et de violation de confiance. L’avocat de Keshet avait sollicité une interdiction de photographier son client en audience, mais cette demande a été refusée.
Prolongation de Détention
La polstart avait demandé une prolongation de détention de huit jours, mais un accord a été trouvé pour prolonger celle-ci jusqu’à jeudi à 16h00, après que le maire a reconnu certains éléments du dossier. L’avocat de Keshet, l’Avocat Ofer Bartal, a également formulé des demandes pour récupérer certains effets personnels, mais celles-ci ont également été rejetées par le tribunal.
Accusations et Enquête
Selon les autorités, une enquête discrète contre Keshet avait été ouverte plusieurs mois auparavant, après que plusieurs femmes aient signalé des agressions sexuelles, dont certaines se seraient produites dans un contexte de subordination. Avec le passage à une enquête publique, le maire a été arrêté et la polstart a alors demandé à prolonger sa détention.
Deux autres personnes ont également été interrogées, suspectées de tenter de faire pression sur les victimes pour qu’elles ne portent pas plainte contre le maire. Récemment, des témoignages d’employées de la municipalité évoquant des comportements inappropriés de la part du maire avaient fait surface, conduisant à des manifestations dans la ville.
Réactions Publiques
Les résidents de Harish n’ont pas été surpris par l’arrestation, étant donné la connaissance de l’enquête en cours. Récemment, des femmes du mouvement « Bnot Altemativa » ont organisé des manifestations pour dénoncer les agressions sexuelles, recevant des signes de soutien de la part de nombreux conducteurs et passants.
Témoignages Accablants
Un reportage a révélé que le maire aurait même demandé à un collaborateur de faire taire les plaignantes. Une des témoins, identifiée sous la lettre S, a partagé qu’elle avait reçu des messages inappropriés de Keshet, qui l’utilisait en tant que subordonnée pour attirer son attention. Dans ses témoignages, elle a décrit comment il l’a harcelée physiquement et lui a demandé des contacts inappropriés, minimisant la gravité de ses actions.
Ces accusations continuent de choquer la communauté, tandis que les autorités poursuivent leur enquête pour éclaircir d’autres potentielles infractions qui n’ont pas encore été rapportées par les victimes