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Le ministre de la Communication israélien s’oppose aux décisions de la Haute Cour : ‘Nous ne financerons pas le journal Haaretz

Décisions judiciaires et tensions politiques autour de « Haaretz »

Réaction de Shlomo Karai à une décision du tribunal

Le ministre de la Communication, Shlomo Karai, a exprimé ce soir (samedi) son mécontentement suite à la décision de la Cour suprême, qui a émis un ordre intérimaire contre la décision du gouvernement d’interrompre les publications dans le journal « Haaretz ». Karai a qualifié cette décision de problème central, affirmant que le gouvernement ne devrait pas financer un média qu’il considère comme incitant contre l’État et ses forces armées.

Détails de l’affaire

Les tensions entourant la décision de ne plus financer « Haaretz » se sont intensifiées après qu’un tribunal ait décidé que la charge de la preuve incombait désormais au gouvernement. En d’autres termes, il appartient au gouvernement de convaincre les juges que l’arrêt des financements est justifié. Les juges ont justifié leur décision par le souci d’assurer « l’efficacité du débat ».

Écrits de la conseillère juridique

Dans un courrier récemment envoyé, la conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara, a instruit les ministères de ne pas suivre la décision ministérielle d’arrêter le financement du journal. Elle a souligné que le financement devait se poursuivre conformément aux engagements habituels des ministères envers « Haaretz ».

Opposition de Shlomo Karai

En réponse à cette directive, Karai a diffusé un courriel à tous les responsables gouvernementaux, déclarant que la lettre de la conseillère juridique représentait une tentative inacceptable de la bureaucratie de contrecarrer une décision du gouvernement. Il a affirmé que la poursuite d’un tel financement, qu’il considère comme une forme de propagande hostile, n’était pas une question de liberté d’expression mais de subvention à l’incitation contre l’État d’Israël et ses soldats.

« Dans une démocratie, le peuple décide – pas un petit groupe de juristes qui déploient des décisions vides de sens », a-t-il conclu.

Contexte historique

Ce n’est pas la première fois que la conseillère juridique s’oppose à une décision du gouvernement concernant le financement du journal. Cela soulève des questions plus larges sur la relation entre les institutions juridiques et exécutives en Israël, et souligne les tensions croissantes entre le pouvoir civil et les acteurs du gouvernement.

Le sujet reste d’actualité dans le paysage politique israélien, où la liberté de la presse et la responsabilité du gouvernement envers ses citoyens sont souvent à l’ordre du jour

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