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Les familles des otages de l’horreur du 7 octobre appellent à l’aide : Une tragédie nationale ignorée par l’État

Appels à l’aide pour les familles des otages après le massacre du 7 octobre

Impact des traumatismes sur les familles des otages

Les membres des familles des otages et des survivants du massacre du 7 octobre ont témoigné aujourd’hui lors d’une session spéciale de la Commission de la santé de la Knesset, évoquant des problèmes de santé qui se sont intensifiés depuis l’attaque. Ils ont appelé l’État à fournir un soutien indispensable. Une mère, Mor Gourard-Hashroni, a partagé l’histoire déchirante de son propre parcours depuis que son père a été enlevé et ses parents assassinés lors du massacre. Elle a déclaré : « Ma fille de cinq ans a été diagnostiquée avec de l’épilepsie, et mon fils souffre de stress post-traumatique et d’anxiété. »

Témoignages poignants

Mor a raconté que deux mois après l’attaque, elle a appris que son père avait été enlevé. C’est à ce moment-là que sa fille a commencé à avoir des crises. « Avant la guerre, nous n’avions jamais eu de problèmes de santé, mais maintenant nous luttons quotidiennement », a-t-elle expliqué, précisant que son fils a également nécessité un traitement médicamenteux. Pendant l’attaque, Mor et ses trois enfants s’étaient cachés dans un abri de leur maison à Kiboutz Ba’ari. Leur sauvetage est intervenu lorsque la patrouille de sécurité du kiboutz est arrivée à temps.

Un autre témoignage émouvant provient de Yoni Asher, dont l’épouse et les filles ont été enlevées. Il a déclaré souffrir de troubles post-traumatiques complexes, mais il a été noté que l’institution nationale ne reconnaît pas son état. « Les 48 heures sans nourriture ni sommeil sont devenues courantes pour moi, et même après leur retour, je ressens une agitation constante », a-t-il partagé.

Démarches gouvernementales insuffisantes

La réunion a également mis en lumière un manque de soutien et d’initiative de la part des autorités. Iris Ezra, directrstart du servstart social de la région d’Eshkol, a déploré que les survivants retrouvent parfois des difficultés à obtenir des traitements médicaux essentiels. « Une survivante a besoin de soins sous pression, mais personne ne veut prendre en charge ses transports, car cela coûte cher », a-t-elle affirmé.

Rapport sur les effets du traumatisme

Un rapport épidémiologique récemment publié aborde la santé des familles des otages et met en lumière l’ampleur des problèmes de santé résultant d’une telle violence. Selon le rapport, 30.7 % des demandes d’aide proviennent des parents des otages, tandis que 27 % viennent des frères et sœurs, soulignant ainsi l’impact émotionnel et physique ressenti par l’entourage. Les problèmes de santé mentale, notamment l’anxiété et la dépression, ainsi que des douleurs physiques persistantes, représentent les préoccupations les plus fréquentes.

Les conséquences sur la santé

Des données montrent que les problèmes de santé exacerbés par le stress accumulé lors de la période de captivité incluent des difficultés neuromusculaires, des troubles de l’alimentation, et d’autres maladies graves. Certaines familles ont signalé des cas de décès dans leurs cercles proches, liés à la pression émotionnelle intense.

Appel à une meilleure prise en charge

Les intervenants ont insisté sur la nécessité d’un soutien systémique plus efficace pour les familles, en soulignant que le bureaucratisme entrave l’accès à des soins médicaux nécessaires. Ce besoin de solidarité et d’action concrète est devenu plus urgent alors que les familles continuent de faire face à des défis incommensurables en l’absence de leurs êtres chers.

Face à ces douloureuses réalités, les familles attendent non seulement des promesses, mais également des actions significatives de la part du gouvernement afin de traiter les blessures physiques et psychologiques causées par cette tragédie. La communauté s’interroge sur la responsabilité de l’État face à la souffrance de ses citoyens dans ces moments de crise

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