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Réforme controversée du droit des contrats : la Knesset écarte la jurisprudence du juge Aharon Barak

La Réforme de la Loi sur les Contrats : Une Nouvelle Approche de la Précédence Juridique

Approvisionnement de la Commission de la Constitution

La Commission de la Constitution a approuvé aujourd’hui, au cours d’un vote important, un projet de loi sur les contrats qui vise à modifier la façon dont les contrats sont interprétés en Israël. Ce projet de loi prévoit l’abrogation de la doctrine d’Afruphi, une norme juridique considérée comme essentielle par l’ancien président de la Cour suprême, le juge Aharon Barak.

Modifications Proposées

Selon le nouveau texte, l’interprétation d’un contrat sera principalement déterminée par l’accord des parties impliquées, sauf dans le cas d’un contrat standard ou lorsque les parties n’ont pas établi de critères d’interprétation clairs. Dans ces situations, un contrat commercial sera interprété strictement selon son texte, à moins que cela n’entraîne un résultat manifestement irrationnel ou que les clauses du contrat soient conflictuelles.

Pour les contrats non commerciaux – tels que les contrats de travail, les accords collectifs et les contrats standards – l’intention des parties sera également prise en compte, en tenant compte non seulement du texte du contrat mais également des circonstances pertinentes. Ces considérations incluront, entre autres, les relations entre les parties, l’existence d’un écart d’information, la confiance mutuelle, la précision des contrats, l’expérience des parties impliquées et le niveau de représentation juridique qu’elles ont reçu.

Les Réactions au Projet de Loi

Le président de la Commission, le député Simcha Rothman, a expliqué que cette initiative vise à réduire l’intervention des tribunaux dans l’interprétation des contrats, intervention qui a été élargie suite à la décision du juge Barak. Rothman a déclaré : « Je me suis efforcé d’enlever l’épée de Damoclès de la doctrine d’Afruphi qui pesait sur le droit des contrats en Israël. »

Il a également noté une exception pour les contrats standards, en précisant que « dans le cas d’un contrat standard, il est illogique de privilégier exclusivement le texte au détriment de l’intention des parties, car cela constituerait un abus. »

Le professeur Uri Ben-Auliel a évoqué une solution équilibrée et a soutenu que le texte final est une véritable compromission : « Dans un contrat commercial, on s’en tient à la lettre du contrat avec des exceptions, tandis que pour d’autres types de contrats, on prendra également en compte les circonstances, mais avec des précautions. »

Cependant, certains ont exprimé des inquiétudes quant à l’impact de ce texte sur la certitude juridique. L’avocat Goor Blai, conseiller juridique de la commission, a averti que le nouveau texte pourrait en réalité accroître l’incertitude : « Nous craignons, à l’opposé de l’intention des rédacteurs, que la loi n’améliore pas la certitude, mais qu’elle aggrave la situation. »

Conclusion

Le débat autour de ce projet de loi souligne l’importance de la clarté et de la prévisibilité dans l’interprétation des contrats en Israël. À mesure que les discussions se poursuivent, il est essentiel de trouver un équilibre entre la liberté contractuelle et la protection des parties vulnérables, tout en garantissant un environnement juridique stable.

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