Prolongation de la Détention d’un Aggresseur de Chiens à Petah Tikva

Décision Judiciaire

Le tribunal de Petah Tikva a prolongé la détention de l’accusé, Yitzhak Shar, soupçonné d’avoir attaqué sa voisine et son chien il y a près de deux semaines. La juge Moran Edri Trabalsi a ordonné le maintien en détention jusqu’à la fin des procédures judiciaires, affirmant que « la dangerosité du prévenu ne peut être ignorée. »

Détails de l’Affaire

Au cours de l’audience, la juge a pris en compte un enregistrement vidéo de l’incident, qui a été décrit comme difficile à regarder. L’accusation, représentée par l’avocat municipale Gal Gabai, a mis en avant le passé criminel de l’accusé, qui comprend des condamnations pour des faits similaires. Gabai a plaidé pour le maintien de la détention, arguant que l’accusé avait un comportement violent, s’attaquant à quiconque lui paraissait menaçant.

L’avocat de la défense a contesté la gravité des accusations, arguant que les blessures infligées au chien étaient négligeables et que l’accusé ne méritait pas un emprisonnement. L’avocat a également fait valoir que l’accusé souffrait de stress post-traumatique en raison de son servstart militaire.

Témoignages et Réactions

La mère de l’accusé, qui a assisté à l’audience, a supplié la cour, déclarant que son fils était un ancien combattant en détresse. Elle a exprimé sa crainte pour sa propre santé, soulignant l’impact émotionnel que cette affaire a sur leur famille. De son côté, l’avocat de la défense a proposé une alternative à la détention, suggérant que l’accusé pourrait être placé sous surveillance dans un centre géré par une organisation reconnue.

Cependant, la juge, après avoir évalué tous les éléments, a conclu que les conditions proposées ne suffisaient pas à garantir la sécurité publique.

Conclusion de l’Audience

En conclusion, la juge a souligné l’existence de preuves suffisantes pour justifier les accusations portées contre l’accusé. Elle a noté que le comportement violent ainsi que les antécédents criminels de Shar posaient un réel danger pour la communauté. Le prévenu restera donc en détention jusqu’à la fin de la procédure judiciaire, la date de la prochaine audience étant encore à déterminer.

L’affaire soulève des questions sur la législation concernant la protection des animaux et la responsabilité des individus ayant des antécédents de violence