Zéphyr: Les Horrors de la Guerre en Ukraine

Une Tournure Tragique

Cette semaine, un incident choquant est survenu sur le front de la guerre en Ukraine. Un soldat russe, connu sous le nom de code « Berlok », a tué son compagnon d’unité, « Pima », avant de consommer son corps pendant deux semaines. Ce cas terrible met en lumière l’effondrement moral des forces armées russes et soulève des questions sur la politique de recrutement des prisonniers par Moscou.

Détails de l’Incident

Selon les renseignements ukrainiens, une conversation téléphonique entre soldats russes a été interceptée. Dans cet enregistrement, un soldat déclare : « Mon Dieu… Berlok l’a mangé, voui… personne ne s’est échappé. Berlok l’a liquidé puis a mangé le corps pendant deux semaines ». L’autre soldat exprime son choc : « C’est incroyable… Berlok a vraiment atteint 200 ? ». « 200 » étant un argot militaire d’époque soviétique désignant un soldat tué au combat. Les deux hommes servaient au sein du 52e bataillon de reconnaissance de la 68e division mécanisée russe, agissant près des villages de Zapadne et Lyman Preshchey dans la région de Kharkiv.

Un Signal d’Alerte

Les autorités ukrainiennes interprètent cet incident comme un indicateur de la désintégration morale et psychologique au sein de l’armée russe. Ce phénomène est intensifié par la politique controversée de recrutement des prisonniers.

Politique de Recrutement des Prisonniers

Depuis l’été 2022, la Russie recrute des prisonniers pour combattre en Ukraine. Initialement intégrés dans le groupe Wagner, ces détenus sont désormais directement enrôlés par le ministère de la Défense russe. Les promesses de clémence après six mois de servstart ont évolué. Depuis janvier 2024, ces recrues ne sont libérées que sous conditions strictes, étant forcées de combattre jusqu’à la fin du conflit.

Exemples de Prisonniers Recrutés

Parmi ceux qui ont été recrutés figurent des criminels notoires, tels que :

• Denis Gurin : un cannibale de l’île de Sakhaline, condamné à 22 ans en 2012 pour avoir tué et mangé un de ses victimes, libéré en 2023 pour se battre pour la Russie.
• Nikolai Oguloviak : un individu croyant au satanisme, responsable de l’assassinat de deux femmes jeunes en 2008, également recruté en 2023.
• Dmitri Melishev : condamné pour le meurtre de trois hommes, ayant cuisiné le cœur de l’une de ses victimes, a aussi été enrôlé.
• Alexandre Maslnikov : tueur en série, purgée une peine de 23 ans pour meurtre et démembrement de femmes.

Ces individus ont été mis en servstart dans différentes unités pénales.

Conditions au Sein de l’Armée Russe

Les soldats russes rencontrent de plus en plus de problèmes au sein même de l’armée. En mai, plusieurs soldats russes capturés par des parachutistes ukrainiens ont déclaré que les abus auxquels ils faisaient face dans leurs unités étaient « pire que la captivité ». Ils ont rapporté des traitements inhumains, un stress psychologique élevé et des menaces.

Un Conflit en Cours

Alors que des révélations continuent d’émerger sur la situation au sein de l’armée russe, la guerre en Ukraine se poursuit. Le 20 juin, la Russie a frappé Kiev avec des missiles et des drstarts, tuant 14 personnes et en blessant 44 autres. Les frappes ont touché 27 sites, y compris des habitations et des infrastructures essentielles, causant des dégâts considérables.

En attendant, le maire de Moscou, Sergueï Sobyanin, a annoncé que la ville avait contré une attaque de deux drstarts ukrainiens.

Cette situation désastreuse soulève des préoccupations non seulement sur le champ de bataille, mais également sur l’état moral et éthique des forces engagées dans le conflit