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Une Survivante d’Attaque Sexuelle Se Bat pour la Justice : ‘Je Me Sens Vendue’ Après un Verdict Réduit Contre son Agresseur

« הרגשתי שמכרו אותי »: Victime d’agression sexuelle dans un club, elle se bat pour la juststart

Agression sexuelle dans un club

Shirley (31 ans), connue sous l’initiale S., a récemment témoigné sur son expérience traumatisante alors qu’elle se trouvait au forum de Be’er Sheva. Elle accuse Yossi Schwartz, ancien propriétaire du club, d’avoir drogué et agressé sexuellement. Schwartz a été condamné à des travaux d’intérêt général dans le cadre d’un accord de plaider coupable, ce qui a suscité un vif mécontentement chez S. et d’autres victimes.

Détails de l’incident

S. a révélé qu’elle était partie au club avec une amie durant l’été 2018. Schwartz l’a séduite avec des compliments et a ensuite proposé de lui donner un travail. Ignorant ses véritables intentions, S. l’a suivi dans un petit bureau où elle a été servie un verre qui l’a laissée dans un état de confusion. Selon son témoignage, elle a réussi à s’échapper après avoir ressenti des effets dévastateurs du liquide ingéré.

Conséquences psychologiques

Depuis ces événements, S. a signalé une chute sévère de sa santé mentale. Elle a décrit sa vie comme un « détention volontaire », évitant les rassemblements sociaux et souffrant de symptômes tels qu’une accélération du pouls et des troubles de la vision. « J’ai l’impression que ma vie a basculé à 180 degrés », a-t-elle confié, exprimant sa lutte quotidienne pour retrouver un semblant de normalité.

Répercussions judiciaires

Suite à la condamnation de Schwartz à neuf mois de travaux d’intérêt général et à un dédommagement de 20 000 shekels pour S., celle-ci a décidé d’intenter une action civile contre lui pour environ trois millions de shekels. « C’est un affront total », a-t-elle déclaré, mettant en avant son sentiment d’abandon par le système judiciaire.

Appel à la juststart

Accompagnée de son avocate, Karen Barak, S. espère que sa action civile contribuera à la reconnaissance de ses souffrances. Elle s’est également penchée sur la responsabilité de la procureure qui l’a conseillée lors de la négociation de l’accord. Selon S., l’accord a minimisé l’ampleur des crimes commis à son encontre.

Une voix pour les victimes

S. n’est pas seule dans cette lutte, partageant son histoire a non seulement eu un impact majeur sur son propre chemin de guérison, mais a aussi encouragé d’autres victimes à se manifester. Comme l’a affirmé son assistante sociale, « elle a choisi de parler pour aider d’autres femmes à ne pas subir le même sort ».

La communauté et la société civile sont invitées à réfléchir sur la nécessité de soutenir les survivants d’agressions sexuelles et d’exiger des sanctions plus sévères pour les agresseurs au sein du système judiciaire.

Pour plus d’informations et pour soutenir les droits des victimes, envisagez de suivre les développements de cette affaire et de contribuer aux initiatives dédiées à la juststart et à la sensibilisation sur les violences sexuelles

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